Date de sortie : 17 Mai 2007
Sortie USA: 02 Mars 2007
Réalisé par : David Fincher
Scénario : James Vanderbilt
Musiques : David Shire
Avec : Robert Downey Jr. (Paul Avery), Jake Gyllenhaal (Robert Graysmith), Mark Ruffalo (Dave Toschi), Anthony Edwards (Armstrong), Patrick Scott Lewis (Bryan Hartnell)
Origine : Etats Unis
Genre : Thriller
Durée : 2h37
Année de production : 2007
Titre original : Zodiac
Sur le net :
Site officiel français : http://www.warnerbros.fr/zodiac/
Blog officiel anglais : http://zodiacmovie.com/
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Le film commence à atteindre ses limites au cours des vingt dernières minutes ce qui n'est pas si mal pour un film de 2h40.
Sobre et parfaitement maitrisé, le film est passionnant du début à la fin, et tant pis pour ceux qui rêvaient d'une chasse au sérial killer à la Sev7n. le film n'est ni glauque ni violent et se rapproche d'un Silence des agneaux avec la psychologie des personnages et d'un sérial killer méthodique. Exit les effets de style et la musique qui s'emballe pour un rien et bienvenue à l'enquête journalistique et minutieuse des enquêteurs.
Filmé à la perfection, on se croirait dans un bon polar des années 70 et ça tombe bien, l'histoire se déroule partiellement durant cette décennie ?
Tiré d'une histoire vraie qui a traumatisé l'Amérique des années 70, ce sérial kiler et ses presque 40 victimes dans la région de San Francisco, ses mystérieuses lettres envoyées à la presse dans un langage codé ainsi que 30 années de recherches infructueuses font de ce polar un véritable hommage à de nombreuses grandes productions d'époque !
On ne peut qu'être fasciné de l'ambiance pesante qui règne sur ce film. Hitchcock peut rester paisible dans sa tombe, David Fincher semble être inspiré du meilleur du réalisateur de L'Homme qui en savait trop ou fenêtre sur cour. Fincher contrôle tout, du moindre mouvement de caméra à la mise en scène de chaque acteur. A ce point, il n'est pas étonnant de voir les deux virtuoses du cinéma actuel, Fincher et Wong Kar Wai, occuper les deux premiers jours de la compétition de ce 60ème festival.
Cependant, loin d'être parfait, le film est parfois trop lisse et trop sage, l'obsession de la vérité semble parfois assez étrangère voir même louche pour certains spectateur et le manque évident et cruel d'action alourdit certains passage. Un film dense et profond tant par son suspens que par son histoire.
Côte d'amour :
