Côte d'amour :









Die Hard 4 - retour en enfer
Date de sortie : 04 Juillet 2007
Sortie USA : 29 Juin 2007
Réalisé par : Len Wiseman
Scénario : Mark Bomback
Musiques : Marco Beltrami
Avec : Bruce Willis (John McClane), Timothy Olyphant (Thomas Gabriel), Justin Long (Matt Farrell), Maggie Q (Mai Lihn), Cliff Curtis (Bowman)
Pays : Etats Unis
Genre : Action
Durée : 2h20
Année de production : 2006
Titre original : Live Free or Die Hard
Sur le net :
http://www.diehard4-lefilm.com/
Résumé :

Le réseau informatique national qui contrôle absolument toutes les communications, les transports et l'énergie des Etats-Unis, est détruit de façon systématique, plongeant le pays dans le chaos. Le cerveau qui est derrière le complot a tout calculé à la perfection. Ou presque... Il n'avait pas prévu McClane, un flic de la vieille école qui connait deux ou trois trucs efficaces pour déjouer les attaques terroristes.
Critique :
Le réseau informatique contrôlant tout le pays est pris en otage par une bande de terroriste high tech qui se décide à éliminer toute personne qui pourra contrecarrer leur plan machiavélique. Les hackeurs du pays ne sont plus en sécurité. Malheureusement pour eux, l'un d'entre eux n'est pas seul, John McLane l'accompagne pour le meilleur et surtout pour le pire.
Si Justin Long est parfait dans son rôle, il ne parviendra jamais à atteindre le niveau de tension du couple Samuel L. Jackson / Bruce Willis lors de Une Journée en Enfer. Vieux John McLane ? A le voir gambader et sauter comme il le fait, on ne dirait pas que plus de dix ans se sont passés depuis le dernier volet de ses aventures. Dopé par la réalisation jeune et excitée du virevoltant réalisateur de Underworld, la saga Die Hard prend un sacré coup de jeune mais perd au passage son essence même. Un demi échec mais aussi un relatif succès.
Forcément, informatique oblige, c'est d'un jeune hacker que notre bon vieux flic doit s'occuper, lui qui n'est déjà plus dans le coup en 1989 (date de Piège de Cristal). L'action est présente, le bon mot aussi, les scènes d'actions s'enchainent à la file et sont toute plus spectaculaire les unes que les autres mais il manque ce petit truc qui avait fait le succès de la saga. Ici on croise un McLane totalement puissant et invincible et le coté humain s'effrite rapidement. Ce ne sont pas les engueulades d'avec sa fille qui vont nous prouver le contraire et cette relation n'arrive pas à la hauteur de celles qu'il nous avait habitué avec sa femme dans la tour Nakatomi. Plus réactif qu'a l'accoutumé, il se présente toujours comme le pauvre gars présent au mauvais endroit au mauvais moment et c'est sa grande force.