36, QUAI DES ORFEVRES d’Olivier Marchal

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36, QUAI DES ORFEVRES

d’Olivier Marchal





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- - Débarrassé des contraintes de la bienséance cathodique auxquelles il a longtemps été habitué, Olivier Marchal libère ses frustrations. Langage ordurier (« Ne viens pas me chier dans la gueule ! » prévient Depardieu à Auteuil) et brusques irruptions de violence plus ou moins gratuites (Mylène Demongeot se fait démonter le portrait par deux balèzes dans une boite malfamée) accompagnent donc une intrigue aussi banale qu’invraisemblable : après avoir agi en solo sur une affaire périlleuse et indirectement provoqué la mort d’un collègue, un flicard de la vieille école, furieux de n’être qu’un fonctionnaire parmi d’autres, force un peu le destin en faisant inculper de meurtre son rival au poste de commissaire divisionnaire, lequel encaisse dignement l’infamie pour mieux préparer sa revanche... Technicien plutôt doué pour les scènes d’action, Marchal ne parvient à échapper aux figures imposées du produit télévisuel. Par moments, on se croirait dans un épisode de la série Frank Riva, avec Dussollier dans le rôle de Jacques Perrin. En somme, un téléfilm de luxe déguisé en polar à l’ancienne.



Gérard « bouboune » Varchetta





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Article écrit par Keitaro le Mardi 9 mai 2006 à 16h28

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