Article posté par ΨKeitaro.
Paru le mardi 7 mars 2006 à 15:31
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Night Watch
NIGHT WATCH (Nochnoj Dozer)
Fiche technique: Date de sortie France: 28 Septembre 2005
Réalisé par Timur Bekmambetov
Avec Konstantin Khabensky, Vladimir Menshov, Valeri Zolotukhin
Film russe
Genre : Fantastique, Action
Durée : 1h 55min
Année de production : 2004
Titre original : Nochnoj dozer
Résumé: Le film commence en 1342 en Russie. Le conflit qui oppose les Forces du bien et celles du mal voit la fin avec la signature d'un pacte qui garantie la tranquilité des deux parties et des êtres humains. De nos jours, à Moscou, certaines personnes ont des capacitées surnaturelles qui leur permet de voir l'ennemi. ces "Autres" assurent la sécurité des hommes en arrêtant les abus des forces du mal. Ceux-ci se tiennent tranquille mais se nourrissent de sang. Mais la prophétie qui fait objet d'un "Autre" qui bascule dans le camp du mal refait surface et risque de faire plonger le monde dans le chaos et la destruction...
Critique:
* Night Watch est un film de Science Fiction Russe qui joue dans la cour des grands. Entre un Star Wars et un Seigneur des Anneaux, le film véhicule les mêmes valeurs que Matrix tout au jouant sur le plan des vampires à la Blade. Ouf, tout ceci montre une oeuvre riche en comparaison. Preuve d'une ouverture totale de cette ex-bloc de l'Est à l'occidentalisation et surtout à la culture américaine n'en gardant au total que la meilleure partie. Le film est l'adaptation de trois romans récents du Russe Sergei Lukyanenko inspirés par la tradition de l'heroic fantasy et intitulés Night Watch, Day Watch et Dusk Watch.
* Alors certes ce film ne parle qu'au fans de Science Fiction ou les guerriers de l'ombre cotoient les guerriers de la lumière. Ceux-ci - les Night Watch (ou les Autres) - repectent leurs adversaires tout en surveillant les abus commis. Mais la destinée de l'un d'entre eux fragilise l'équilibre qui peut tomber du mauvais coté à chaque instant. Si le thème n'est pas sans rappeler Matrix ou Blade avec ses hordes de vampires dans un univers glauque mais contemporain, l'oeuvre de Bekmambetov prend plein pied dans une Russie méconnue des occidentaux et qui finalement ressemble plus aux grandes métropoles européennes ou américaines que nous le pensions. La cité moscovite est sombre et le rapport force / lumière y est vraiment interessant. L'ambiance glauque correspond tout à fait au Moscou rêvé et désiré du réalisateur (de la même manière qu'un certain Michael Mann est parvenu à rendre la ville tel un personnage à part entière dans le film Collateral) avec une impression que la ville joue un rôle.
* Les personnages possèdent tous un caractère ambigüe. Du vampire qui ne boit que du sang de cochon à la perdition du personnage principal dans une rame de métro, tout ceci donnant une concistance certaine à leur caractère et les émotions qu'ils ressentent. Les multiples références à l'imagerie et aux rêves parviennent à donner au film un léger goût d'inachevé et les images dans le style jeu vidéo ou pire, clipesque, ne séduisent pas et finissent très vite par lasser le spectateur.
* On peux reprocher au film de nombreuses choses dont notament la surrenchère d'effets spéciaux et de mouvements de caméra qui donne au film un mélange indigeste au bout d'un moment plus ou moins court si vous avez le coeur bien accroché. Dommage donc que, plus grave que le manque de moyen financier pour les effets spéciaux plutôt réussi dans l'ensemble, la surrenchère des scènes d'action ne viennent gâcher un plaisir coupable de psychologie des personnages qui n'est jamais atteint à son paroxysme. Trop tapageur, le film tire plutôt sur la longeur mais parvient à concurrencer la plupart des films américains du même genre ce qui, avouons-le, est déjà un grand pas pour le cinéma Russe. Certes, on est loin d'Eseinstein, mais vivons dans notre temps, coincé entre Un Harry Potter et un Seigneur des anneaux, Night Watch, premier film d'une trilogie, ne démérite pas son statut de bonne série B.
les plus: - Le premier vrai Blockbuster de l'histoire du cinéma Russe
- Un grand film d'acion science fiction
- Les jeux de lumières
Les moins: - Un peu trop décousu
- Plutôt éloigné des films russe du réalisateur Esenstein, le monde évolue, le cinéma russe aussi
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