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Index des articles > Articles Mercenaire > DANS LES CHAMPS DE BATAILLE de Danielle Arbid


DANS LES CHAMPS DE BATAILLE de Danielle Arbid

Article posté par ΨKeitaro.
Paru le jeudi 20 juillet 2006 à 00:45
Vu 184 fois.

DANS LES CHAMPS DE BATAILLE de Danielle Arbid



~ retour au sommaire du N° 3 ~





LA DEMOISELLE D’HONNEUR

de Claude Chabrol





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- Avec le temps, Claude Chabrol se laisse aller à la fainéantise. Ses films demeurent conviviaux, plaisants, faisant cohabiter avec un bonheur variable comédie de mœurs et intrigue policière. Dans LA DEMOISELLE D’HONNEUR, la cohabitation est plutôt laborieuse... Commercial dans une entreprise de travaux ménagers, Philippe, la trentaine, vit toujours chez sa mère au milieu de ses deux petites sœurs. Au mariage de l’une d’elles, il fait la connaissance de Senta, mystérieuse jeune femme qui, le soir même, se donne à lui. C’est le début des ennuis pour le candide Philippe...
Voilà concrètement le genre de film destiné à mettre tout le monde d’accord. Ni chef-d’œuvre, ni daube, juste un travail carré qui joue convenablement sur tous les tableaux mais ne triomphe sur aucun d’entre eux. Chabrol, planqué derrière sa réputation, s’obstine dans cette exploration presque clinique du cocon familial (à ce détail près qu’on quitte pour une fois la bonne bourgeoisie de province pour un foyer on ne peut plus modeste) et dans ce classicisme narratif forcené qui caractérise son style, avec la certitude que l’assemblée n’y trouvera rien à redire, si ce n’est « ...c’est du Chabrol ».





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- Soit. Demeure tout de même un problème de taille : aussi bien fait soit-il, LA DEMOISELLE D’HONNEUR n’offre pas grand-chose à se mettre sous l’œil, si ce n’est quelques petites friandises éphémères judicieusement distribuées aux endroits stratégiques, histoire de maintenir le spectateur attentif. La première partie du film, axée sur la mise en place très stéréotypée du décor et des personnages, s’immisce dans l’intimité d’une famille monoparentale : la mère à côté de ses pompes (Aurore Clément, qui d’autre ?), la fille modèle qui se marie avec un brave gars un peu niais, sa sœur rebelle (à quoi le voit-on ? elle a un piercing dans le nez) et le fils, au final le personnage le moins intéressant du film. Deux expressions rigolotes, un plan vaguement dérangeant sur Philippe embrassant un buste en pierre, on perd patience. Arrive Senta, belle, étrange, féline, blablabla... et l’on caresse de doux espoir de voir enfin l’histoire décoller. Un plan (voire même deux !) sur les tétons pointus de Laura Smet, l’apparition saugrenue de Michel Duchaussoy en clodo jovial et un cadavre en décomposition, voila tout. Générique. Chabrol s’est débarrassé de son film aussi vite que le spectateur de son billet en sortant de la salle.


Gérard « bouboune » Varchetta





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