Article posté par ΨKeitaro.
Paru le samedi 21 juillet 2007 à 12:20
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Transformers
Côte d'amour :
Transformers
Date de sortie : 25 Juillet 2007 Sortie USA :04 Juillet 2007 Réalisé par : Michael Bay
Scénario : Alex Kurtzman, Roberto Orci
Musiques : Steve Jablonsky
Avec : Shia LaBeouf (Spike Witwicky), Josh Duhamel (Commandant Lennox), Megan Fox (Mikaela), Rachel Taylor (Maggie), Kevin Dunn (Sparkplug Witwicky)
Pays : Etats Unis
Genre : Action / Science Fiction
Durée : 2h24
Année de production : 2006
Titre original : Transformers
Le premier robot Mars Rover a été lancé en 2003. Six mois plus tard, nous apprenons qu'il s'est "écrasé". Détail troublant : sa dernière transmission est classée "top secret". Nous savons maintenant qu'elle contenait l'ultime avertissement de la Planète Rouge au genre humain.
Aujourd'hui, deux races extraterrestres ennemies, les Autobots et les Decepticons, ont fait de la Terre un vaste champ de bataille. Cette guerre est la leur; son enjeu est la survie de notre monde !
Critique :
Gros carton en perspective mais y-a-t'il quelque chose à sauver de ce film. Un bockbuster a t'il vraiment la prétention de n'être qu'un gros film abrutissant sans aucun charme ? C'est en tout cas ce qui arrive à Transformers. Véritable machine à engranger de l'argent comme à en dépenser pour le réaliser, Transformers n'est ni un bon film ni un mauvais. Série B a 200 millions de Dollars, le film explose tout ce qu'il touche, le moindre décor, la moindre bagnole et le moindre acteur s'effondre devant les effets spéciaux, gadgets et les petits jeu de mots qui font pâlir de jalousie Carambar (touts droits déposés). Pourtant ce film est charmant. Il y a une jolie fille, un jeune ado super beau et sympa, des parents un peu bête, des méchants stupides et plus bêtes que leurs pieds et des voitures qui se transforme en robots comme s'il l'on était revenu au début des années 80.
Jouant la cartouche nostalgie a fond la caisse, Transformers était persuadé de toucher un public vaste, des jeunes ados d'aujourd'hui au trentenaire révolu qui a connu la joie de posséder entre ses mains les célèbres voitures d'une marque de jouets qui ne remerciera jamais assez Michael Bay d'être un fan de la première heure.
Si le scénario est bancal, l'intérêt réside bien entendu au séquences d'action que ce genre de film peut nous apporter. Et la, il faut bien dire qu'on en a pour notre argent et que l'on comprend aisément ou est passé le budget - pas si pharaonique que ça - du film. On en prend plein la tête et l'on découvre même que les 2h20 que dure le film ne sont pas assez. Il faut tout de même avertir les âmes sensibles que le tout va vite, très vite même, image et montage ahurissant à la hauteur de l'évènement. C'est clippesque et rapide, le tout pour plaire et accrocher le spectateur sevré d'images provenant de MTV le plus rapidement possible. Pas un seul temps mort et une éthique personnelle, ne pas faire écho d'évènements politique et rester dans le pur cadre du divertissement. Cependant, la quête de l'indépendance, l'attaque terroriste et la résistance face à l'envahisseur venu tout détruire, personne n'est dupe et la présence de Spielberg à la production en fait l'écho car, comme pour la Guerre des Mondes, aucun film d'action ne peut faire l'impasse sur les évènements tragiques post 11 Septembre. Mais ne cherchons tout de même pas un infime discours politique et psychologique ici, ce serait vain !
On savait déjà que Michael Bay était un grand enfant, qu'il aimait jouer à la guerre et tout faire exploser, mais avec Transformers, il étend encore un peu plus son terrain de jeu. Mais quelle idée aussi de la part de Steven Spielberg (encore un autre grand enfant) de produire le film et ainsi de lui donner libre court en octroyant le budget nécessaires à toutes les folies.
Véritable cauchemar ambulant pour les uns, machine à Pop-corn pour les autres, Michael Bay n'est pas habitué à faire dans la dentelle et prouve une fois de plus que grand spectacle et pyrotechnie sont des affaires qu'il connait bien. C'est sous un amas de tôle froissé qu'une bande d'humains se retrouve entre deux explosions et un jeu de mot qui fait parfois sourire.
Si on ajoute à cela un jeune héros, une bombe sexuelle bien plus dangereuse que les robots eux mêmes, un petit rigolo, un gradé de l'armée plus bête et borné que ses pieds, deux trois séquences émotions, on se retrouve avec le blockbuster estivale de l'année 2007 et au passage le plus gros film d'action de ces dernières années. pas le meilleur, loin de là, mais de nombreuses séquences valent quand même le détour.
En fin de compte, on est venu chercher ce qu'on était en droit d'attendre, un blockbuster estival qui se moque gentiment du nationalisme et de l'armée, qui offre son lot de scènes héroïques et qui divertit a défaut de rendre plus intelligent, au moins on se sera amusé !