- Ils sont armés. - Armés? Avec quoi? - Euh... une mauvaise haleine, un vocabulaire grossier, des plumeaux... Avec quoi crois-tu qu'ils sont armés? Des flingues, crétin!
Article posté par ΨKeitaro.
Paru le mercredi 26 septembre 2007 à 14:11
Vu 258 fois.
28 semaines plus tard
Côte d'amour :
28 semaines plus tard
Date de sortie :19 Septembre 2007 Sortie USA : 11 Mai 2007 Réalisé par : Juan Carlos Fresnadillo
Scénario : Juan Carlos Fresnadillo, Enrique López Lavigne, Jesus Olmo, Rowan Joffe
Musiques : John Murphy
Avec : Rose Byrne (Scarlet), Jeremy Renner (Sergent Doyle), Harold Perrineau Jr. (Flynn), Catherine McCormack (Alice), Mackintosh Muggleton (Andy)
Pays : Grande Bretagne
Genre : Science fiction / Horreur
Durée : 1h31
Année de production : 2006
Titre original : 28 Weeks Later
Il y a six mois, un terrible virus a décimé l'Angleterre et a transformé presque toute la population en monstres sanguinaires.
Les forces américaines d'occupation ayant déclaré que l'infection a été définitivement vaincue, la reconstruction du pays peut maintenant commencer.
Don a survécu à ces atroces évènements, mais il n'a pas réussi à sauver sa femme et la culpabilité le ronge. Lorsqu'il retrouve ses enfants, Andy et Tammy, qu'il n'avait pas revus depuis la catastrophe et qui reviennent à Londres avec la première vague de réfugiés, il leur apprend la mort de leur mère. Partagés entre la joie des retrouvailles et le chagrin, tous trois tentent de se reconstruire et de reprendre une vie normale dans la ville dirigée par l'armée américaine.
Pourtant, quelque part, un effroyable secret les attend. Tout n'est pas terminé...
Critique :
En digne successeur de Zombie de George A. Romero, 28 Semaines plus tard risque de marquer son époque et de devenir la nouvelle référence en matière de zombie avide de sang et de chair fraiche. Un film choc ou chaque séquence est plus violente que la précédente, un survival ou Robert Carlyle en fera les frais autant que le spectateur...
Un véritable choc pour les yeux, ça va vite, très vite même le montage étant épileptique, à la manière d'un zombie qui ne se contrôle plus et la mise en scène est proche des personnages. Dès lors, la caméra semble vivante et ressemble à l'un des contaminé du film, passant au mode vibreur, le tout tourné à la façon d'un reportage pour les infos de 20h00 puisque le point de vue adopté est celui d'une journaliste.
Un mois après, Londres était devenu un enfer. 6 mois plus tard, le Royaume Uni tout entier est touché. mais dans un an ???
Mais plus encore, l'histoire, bien plus supérieur à 28 jours plus tard, frappe par son originalité. Ici, ce ne sont pas les zombies qui sont cantonnés dans un lieu clos mais bel et bien les survivants qui se retrouvent enfermés dans une prison à ciel ouvert, le tout contrôlé par l'armée américaine et ses défauts. L'arme fatale ? Un simple baiser et c'est reparti pour un tour. Sauf que tout ce petit monde se retrouve coincé et que l'armée, comme à son habitude, se retrouve désemparée et tire sur la foule et perd les pédales en se laissant dépasser par les évènements (comme en vrai en fait) et pendant ce temps, le virus décime déjà la population promise à une mort certaine. reste la solution finale, pas très orthodoxe pour les survivants, la tentative d'évasion de quelques uns plus intelligents que les familles qui attendent à bras ouvert la contamination et le véritable jeu de massacre entre la triangulaire zombies tout puissant et assoiffés de sang, l'armée totalement absente et le peu d'habitants sain restant.
La partie semble tourner en la faveur du plus fort sans oublier d'égratigner comme il faut certains gouvernements et leur manière d'agir. Un véritable film de guerre horrifique, mené tambour battant avec ce qu'il faut de sang - et même plus - et assez de messages critiques pour ne pas tomber dans la facilité. Sans oublier un final renversant, la peur prend à la gorge sans pour autant faire preuve de surenchère. En inversant les rôles - zombies à l'air libre / non contaminés à l'intérieur - le film réinvente le genre ! Un survival coloré en rouge sang ou personne, pas même le spectateur, n'en sortira indemne.