Article posté par ΨKeitaro.
Paru le dimanche 11 novembre 2007 à 23:10
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American Gangster
Côte d'amour :
Fiche Technique :
Date de sortie : 14 Novembre 2007 Sortie USA :02 Novembre 2007 Réalisé par : Ridley Scott
Scénario : Steven Zaillian
Musiques : Marc Streitenfeld
Avec : Russell Crowe (Détective Richie Roberts), Denzel Washington (Frank Lucas), Chiwetel Ejiofor (Huey Lucas), Josh Brolin (Détective Trupo), Lymari Nadal (Eva)
Pays : Etats Unis
Genre : Policier / Drame / Biographie
Durée : 2h37
Année de production : 2007
Titre original : American Gangster
Au début des années 1970, la corruption policière atteint à New York un niveau historique. La guerre du Vietnam continue à faire des ravages, tant sur le front qu’à travers les États-Unis, et la drogue a envahi les rues. La mafia règne sur ce marché chaque jour plus prospère, et s’assure une quasi-impunité en «arrosant» généreusement juges, policiers et avocats.
C’est alors qu’entre en scène un modeste entrepreneur dont personne n’avait entendu parler : Frank Lucas.
Lucas a vécu pendant vingt ans dans l’ombre du Parrain noir de Harlem, Bumpy Johnson, qui en fait son garde du corps et confident. Lorsque son patron succombe à une crise cardiaque, Lucas assure discrètement la relève et ne tarde pas à révéler son leadership, son sens aigu des affaires et son extrême prudence, en prenant pour auxiliaires ses frères et cousins et en gardant un profil bas. Inconnu de la police comme des hautes instances de la Cosa Nostra, Lucas organise avec la complicité d’officiers basés au Vietnam un véritable pont aérien et importe ainsi par avions entiers des centaines de kilos d’héroïne pure, qu’il revend à bas prix dans les rues de New York.
Tandis que Lucas amasse ainsi, en toute discrétion, une fortune colossale, l’inspecteur Roberts du NYPD enquête patiemment sur l’origine et le fonctionnement de ce marché parallèle d’un genre inédit, et finit par soupçonner l’insaisissable Frank Lucas. Une étrange partie de cache-cache commence alors entre ces deux solitaires perfectionnistes dont les destins seront bientôt inextricablement mêlés…
Critique :
Descente dans les bas fonds du New York des années 70. On y suit l'ascension et la chute d'un baron de la drogue. Particularité, il est noir et fais la nique aux flics de la ville.
Un film brillant pour un Ridley Scott inspiré qui nous offre un drame psychologique plutôt qu'un simple film d'action. Portrait d'un gangster hors normes par un réalisateur qui l'est tout autant, cela ne pouvait donner qu'un véritable chef d'œuvre tant la complexité de Franck Lucas y est bien retranscrite. Le film tranche d'ailleurs immédiatement avec les rôles des méchants tenus par les afro américains durant les années 70 au cinéma justement. Celui-ci a la classe, est un businessman engagé, à une vie de famille... tout le contraire des films de blaxploitations dont on avait l'habitude de voir alors que la plupart des éléments y sont présents. Trafic de drogue, prostitution, quartiers mal famé,
On pourra s'étonner tout de même du portrait du New York des années 70 par Ridley Scott. La ville entière semble être corrompue, du simple citoyen jusqu'au flic, puisqu'un seul semble être incorruptible, mais dont la vie privée est quasiment inexistante alors qu'au contraire, celle du gangster semble être - en apparence - une réussite. Volonté donc de toucher à ce qui fait mal en comparant le flic et le bad guy de service quand bien même une galerie de personnage secondaire font leur apparition dans le film.
Au début des années 1970, la corruption policière atteint à New York un niveau historique. La guerre du Vietnam continue à faire des ravages, tant sur le front qu’à travers les États-Unis, et la drogue a envahi les rues. La mafia règne sur ce marché chaque jour plus prospère, et s’assure une quasi-impunité en «arrosant» généreusement juges, policiers et avocats.
