Article posté par ΨKeitaro.
Paru le mardi 13 novembre 2007 à 14:17
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La Nuit nous appartient - We Own the Night
Côte d'amour :
La Nuit nous appartient
Fiche Technique :
Date de sortie :28 Novembre 2007 Sortie USA :12 Octobre 2007 Réalisé par : James Gray
Scénario : James Gray
Musiques : Wojciech Kilar
Avec : Joaquin Phoenix (Bobby Green), Mark Wahlberg (Joseph Grusinsky), Eva Mendes (Amanda Juarez), Robert Duvall (Burt Grusinsky), Tony Musante (Jack Shapiro)
Pays : Etats Unis
Genre : Policier / Drame
Durée : 1h45
Année de production : 2007
Titre original : We Own the Night
New York, fin des années 80. Bobby est le jeune patron d'une boite de nuit branchée appartenant aux Russes. Avec l'explosion du trafic de drogue, la mafia russe étend son influence sur le monde de la nuit.
Pour continuer son ascension, Bobby doit cacher ses liens avec sa famille. Seule sa petite amie, Amada est au courant : son frère, Joseph, et son père, Burt, sont des membres éminents de la police new-yorkaise...
Chaque jour, l'affrontement entre la mafia russe et la police est de plus en plus violent, et face aux menaces qui pèsent contre sa famille Bobby va devoir choisir son camp...
Critique :
L'ambiance moite et humide de la nuit détonne au premier coup d'œil. La nuit joue un rôle complet dans l'univers des personnages et on pourra même penser a plusieurs moments qu'elle influe sur leurs caractères et leurs actions. L'insécurité ambiante de New York, encore plus la nuit révèle d'un état d'esprit qui déroute ses habitants. Entre le coté honnête et la vie facile il n'y a qu'un pas à franchir, pas que Bobby hésite à faire. Entre un père et un frère flics incorruptible et la mafia, le choix n'est pas si facile. Entre la came qui coule à flot et un nettoyage de la ville de toutes ses impuretés, il faudra faire un choix crucial.
Le film tient du thriller magistral pour une seule et unique raison, la maitrise parfaite de l'ensemble de son réalisateur. Gray parvient en effet non seulement à offrir un rôle fort à ses principaux acteurs mais réalise le film parfait : Cadrage, mouvement de caméras, séquences au plus près de l'action, tout ceci parvient sans aucun mal à gommer toutes les imperfections de la narration.