Article posté par ΨKeitaro.
Paru le jeudi 15 novembre 2007 à 00:43
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Resident Evil: Extinction
Côte d'amour :
Resident Evil: Extinction
Date de sortie : 03 Octobre 2007 Sortie USA : 21 Septembre 2007 Réalisé par : Russell Mulcahy
Scénario : Paul Anderson
Musiques : Tyler Bates, Charlie Clouser
Avec : Milla Jovovich (Alice), Oded Fehr (Carlos Olivera), Ali Larter (Claire), Iain Glen (Docteur Isaacs), Ashanti (Nurse Betty)...
Pays : Etats Unis
Genre : Horreur / Action
Durée : 1h30
Année de production : 2007
Titre original : Resident Evil: Extinction
Résumé : [taille=13]
Le virus expérimental mis au point par la toute-puissante Umbrella Corporation a détruit l'humanité, transformant la population du monde en zombies avides de chair humaine. Fuyant les villes, Carlos, L.J., Claire, K-Mart, Nurse Betty et quelques survivants ont pris la route dans un convoi armé, espérant retrouver d'autres humains non infectés et gagner l'Alaska, leur dernier espoir d'une terre préservée. Ils sont accompagnés dans l'ombre par Alice, une jeune femme sur laquelle Umbrella a mené autrefois de terribles expériences biogéniques qui, en modifiant son ADN, lui ont apporté des capacités surhumaines. Depuis le laboratoire d'Umbrella, le Dr. Isaacs les surveille. Il est prêt à tout pour retrouver celle qui représente l'accomplissement ultime des recherches de la firme, la seule personne qui rende possible la mise au point d'un remède : Alice. S'ils veulent avoir une chance, les survivants doivent échapper à la fois aux morts-vivants qui infestent le pays et à Umbrella Corporation.
Pour Alice et ses compagnons d'infortune, le combat ne fait que commencer...
Critique :
Petite série B bien solide, Resident Evil Inxtinction permet de se démarquer des deux précédents épisodes par quelques scènes bien sentis et un scénario qui tuent la route sans être pour autant d'une originalité à toute épreuve.
Nous n'évoquerons pas ici les effets spéciaux plus que moyen, pour nous attarder quelques instants d'une ou deux séquences plus ou moins réussies. La scène d'attaque des oiseaux en plein désert est un bel exemple de réussite, point d'orgue d'une succession de plans ou la caméra donne le tournis mais fait preuve d'une réalisation très esthétique, entre des zombies malveillants et une Milla Jovovitch en grande forme. Hélas, jamais la tension ne monte et les divers hommages aux films d'actions des années 80 comme celui dévoué à Hitchcock et ses Oiseaux tombent à plat et tournent très vite à la parodie plus qu'aux clins d'œil.
Efficace sans impressionner, le réalisateur parvient donc à éviter les écueils des deux opus réalisés par Paul Anderson en tournant l'histoire autour de l'héroïne sans jamais chercher a prendre la tête. Loin de l'ambiance et de l'univers du jeu vidéo, cet épisode relève tout de même le niveau de la saga.