Article posté par ΨKeitaro.
Paru le mardi 20 mars 2007 à 00:57
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Hannibal Lecter : les origines du mal
Hannibal Lecter : les origines du mal
Date de sortie : 7 février 2007
Sortie USA: 09 Fevrier 2007
Réalisé par : Peter Webber
Scénario : Thomas Harris
Musiques : Thomas Newman
Avec : Gaspard Ulliel (Hannibal Lecter jeune), Gong Li (Lady Murasaki), Rhys Ifans (Grutas), Kevin McKidd (Kolans), Dominic West (L'inspecteur Popil)...
Origine : Etats Unis, France, Grande Bretagne
Genre : Drame, Thriller
Durée : 1h57
Année de production : 2006
Titre original : Hannibal Rising
Sur le net :http://www.hannibalrising.com/
Comment un enfant à priori comme les autres est-il devenu le tueur en série le plus connus de tout les temps ? Pourquoi est-il devenu le mal absolu ? Une enfance durant les atrocités de la guerre perturbe à ce point l'âme humaine ? De nombreuses questions restées en suspens apres trois film sur Hannibal Lecter, le temps des réponses est venu !
Hannibal Lecter retrouve une certaine jeunesse en la personne de Gaspard Ulliel
Voici un Hannibal qui manque de concistance. Preuve par trois que le Silence des agneaux se suffisait à lui même. Pourtant pas un ratage complet, le film offre quelques séquences qui valent le coup mais de trop nombreuses autres qui calent l'avancée de l'histoire. Beaucoup plus ambitieux néanmoins que le précédent Hannibal, le film parvient à donner quelques sensations fortes et démontre que le passé du Dr Lecter a fait de lui l'homme qu'il deviendra par la suite.
Mais hélas le film manque cruellement de rythme et ce ne sont pas les multiples tentatives afin de montrer pourquoi Lecter est ce qu'il est qui vont parvenir à donner une certaine concistance au tout.
Il est bien évident que plane sur ce film l'ombre du destin d'Hannibal Lecter. Ainsi toutes ses actions sont lourdes de sens et il n'est pas question de se tromper dans les choix du personnage. A ce petit jeu, Gaspard Uliel, s'en sort avec les honneurs. Il parvient à faire plonger son personnage peu à peu dans la folie avec amour. Un comble pour un tel personnage. Mais il faut dire qu'on aime le detester. Ainsi, Hannibal Lecter a les circonstances atténuantes pendant une grande partie du film, chose que le spectateur peut avoir du mal à comprendre. Mais fort heureusement et sans en faire trop, il donne de la concistance à son personnage sans le transcender point s'en faut. La réalisation est tout juste correcte mais par contre l'image apparaît à l'écran comme envoutante la plupart du temps. Force est de constater que c'est le visuel qui est l'élément le plus important du film. A noter au passage que la lumière joue un rôle plus qu'important dans le film, qui montre les zones d'ombres du personnage bien plus que de nombreux actes.
Gaspard Ulliel séduit mais pas son personnage, un comble de l'horreur, on prend en sympathie ce monstre
Le principal probleme de ce film se situe dans son essence même, il ne fait pas peur, ni n'effraye ni ne prend le spectateur par surprise. Un sentiment de déjà vu nous prend tout à coup, faute de plus de profondeur dans l'image et la psychologie des personnages. Trop impersonnel, il ne touche jamais le point culminant du Silence des agneaux mais reste d'un niveau bien supérieur aux autres films gore que les salles obscures nous servent désormais a foison. Ce quatrième et finalement premier opus de la saga "Hannibal Lecter" tend à prouver que, finalement et ce malgré un film plus que correct, le filon est épuisé.